Salut, moi c’est Shake, 34 ans, et je vous le dis tout de suite : ma vie, c’est un vrai parcours du combattant… avec des aiguilles. En 2013, j’ai commencé dans le monde du tatouage en tant qu’assistant tatoueur et perceur. Oui, mon job c’était de piquer des gens, mais de manière parfaitement légale et artistique (je précise, au cas où). Pendant quatre ans, j’ai été celui qui vous dit « ça va pas faire mal », tout en cherchant où j’ai mis l’aiguille... Que du bonheur ! Et puis, entre deux séances d’encre et de piercings, je me suis dit : pourquoi ne pas me lancer dans le showbiz ? Résultat : en 2015 et 2016, me voilà à la télé dans Qui veut épouser mon fils ? (spoiler alert : j’ai pris un tsunami), C’est mon choix (et visiblement, mon choix, c’était de faire comme Nabilla), et Bunker, une émission aussi mystérieuse que son nom. Bref, un vrai tour de manège télévisuel, mais la célébrité était là. Ouais, j’ai kiffé. Puis, en 2017, j’ai décidé de faire un virage à 180 degrés. Oui, parce qu’assistant tatoueur, c’est bien, mais je me suis dit : « Pourquoi ne pas vendre des trucs ? Des vrais trucs que les gens achètent. » Me voilà vendeur, puis, en 2021, directeur d’une grande chaîne de magasins. Directeur, tu imagines ? J’avais un bureau, des chemises repassées et même un stylo de luxe (bon ok, c’était un Bic). Mais le problème, c’est que vendre des téléphones ou des bijoux, ça ne me fait pas vibrer autant qu’un bon tatouage ou un piercing bien placé. En octobre 2023, après une grosse réflexion (et quelques discussions profondes avec mon chien), j’ai pris une décision de ouf : je retourne à mes premières amours, le tatouage. Parce que c’est là que je suis vraiment heureux : entouré de gens qui veulent graver leurs souvenirs sur la peau et, bonus, je peux travailler en t-shirt toute l’année ! En mai 2024, j’ouvre mon propre studio à Vienne, prêt à vous tatouer des chefs-d’œuvre réalistes et des mangas qui feraient pâlir Naruto lui-même. Alors, si vous cherchez un tatoueur avec un parcours digne d’un film d’action-comédie, je suis là. Pas de cravate, pas de réunions chiantes, juste moi, des aiguilles, et des tatouages qui déchirent !